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Le Village

  • MEZERIAT

    Village du département de l'Ain, situé dans le sud de la région naturelle et ancienne province de la Bresse, Mézériat fait partie du canton de Vonnas.

    La commune intègre aussi la Communauté de Communes de la Veyle (C.C.V.) qui regroupe 17 autres villages, pour une population totale d'environ 23 096 habitants (2020).

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    Mézériat, selon le recensement de janvier 2016, compte 2175 âmes.

    L'actuelle commune de Mézériat est issue de la fusion des anciennes paroisses de Mézériat et de Montfalcon, opérée par un arrêté du Directoire Départemental du 9 mai 1794.

    La population était de :

    • 650 habitants au 17è siècle,
    • 750 en 1790,
    • 1 306 en 1846,
    • 1 441 en 1911,
    • 1 660 en 1975,
    • 1 879 en 1982,
    • 2 010 en1990,
    • 2 054 en 2011,
    • 2204 en 2020.

    Sa superficie est de 19.17 km² soit 1 917 ha.

    La commune est située au sud de l'axe Mâcon - Bourg-en-Bresse, à égale distance soit une vingtaine de kilomètres. Elle est à 60 km au nord-est de Lyon.

    La localité possède, en matière d'architecture, la Chapelle de Notre-Dame de Montfalcon, reconstruite en 1872 et l'église Saint-Christophe et Saint-André au coeur du village.

    La commune est desservie par la voie ferrée Mâcon-Bourg-en-Bresse et de nombreuses liaisons sont proposées en train mais aussi en car quotidiennement.

  • SITUATION GENERALE

    Les coordonnées géodésiques de Mézériat sont 46° 14’ 05’’ de latitude Nord et 05° 02’ 50’’ de longitude Est.

    Mézériat, commune du département de l’Ain, est implantée à mi-distance de Mâcon (préfecture de Saône-et-Loire, située à 20 km à l’Ouest) et Bourg-en-Bresse (préfecture de l’Ain, située à 19 km à l’Est).

    Elle s’étend sur 1917 hectares.

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    La Superficie Agricole Utilisée (SAU) représente 1299 ha, soit 68 % de la superficie communale totale.

    La surface urbanisée représente 192 ha (soit 10% de la surface totale), dont un noyau central qui s’étire en longueur dans le sens Nord-Sud, plusieurs hameaux plus ou moins éloignés (Montfalcon, les Curtallins, Fay, les Pigots, Corrobert/les Dalles/les Petits Bois) et des fermes isolées parsemées en groupements plus ou moins denses, caractéristiques de la région bressane.





    RELIEF ET HYDROGRAPHIE

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    L’altitude moyenne est à 204 m et comprise entre 189 et 223 m.

    Le territoire communal est entaillé, d’Est en Ouest, par la vallée de la Veyle.

    Les rivières la Veyle, l’Irance, et le bief de Cheval Queue traversent ce territoire.

    La Veyle prend sa source sur la commune de Chalamont, et poursuit son cours sur 66,9 km avant de confluer avec la Saône sur la commune de Grièges.

    L'Irance naît sur la commune de Saint-André-le-Bouchoux. Elle s’écoule vers le Nord en direction de la Veyle qu’elle rejoint à Mézériat après 30 km de cours.

     Le Cheval Queue est un petit cours d'eau qui prend naissance à Polliat, et se jette, après 8,8 km de trajet au nord du territoire, dans le Menthon (lui-même affluent de la Veyle), à Saint-Genis-sur-Menthon.

     MILIEU NATUREL

    La Bresse est une région naturelle où faune, flore et milieux naturels sont peu connus. Pourtant, elle offre une belle diversité de milieux : prairies pâturées ou fauchées, bocage, zones céréalières, prairies humides des abords de la Veyle.

    L’occupation traditionnelle des sols par l’élevage associé à une polyculture a produit un paysage de bocage. Composées surtout de frênes, d’aulnes et de saules, ces haies taillées traditionnellement en têtard forment un maillage dense, où se perdent les chemins ruraux et les petites routes.

    Cependant la céréaliculture a par endroits effacé le maillage de haies, et étalé de grandes surfaces monochromes qui imposent alors une nouvelle échelle au paysage.

    ARCHITECTURE TRADITIONNELLE

    Les fermes traditionnelles sont soit en pisé, soit construites avec une ossature bois remplie par un mélange de torchis ou de brique. L’avancée des toitures avec structures porteuses en bois confèrent à ces bâtiments un charme tout particulier. Certaines toitures de fermes sont ornées de cheminées volumineuses, appelées cheminées sarrasines.

    La vallée de la Veyle est marquée par la présence de moulins installés sur le lit même de la rivière. L’architecture des moulins reprend la typologie des bâtiments bressans, notamment les colombages bouchés avec du pisé ou de la brique. La roue est protégée par une travée couverte.

    Le hameau de Montfalcon avec ses fermes regroupées aux abords de la chapelle, rappelle que ce noyau d’habitat fut un jour indépendant de la commune de Mézériat.

    Le tissu urbain présente aujourd’hui une grande mixité architecturale et des fonctions urbaines : petits collectifs, maisons individuelles, bâtiments d’activités et équipements. Il est ainsi composé d’une hétérogénéité de volumes et hauteurs, ce qui engendre un paysage urbain très diversifié.

  • MEZERIAT, un peu d'histoire

    Les hommes préhistoriques ont sans doute vécu dans le secteur de Mézériat puisqu'on y trouve des poypes, ces monticules de terre au rôle mal défini, qui datent de l'époque de la pierre polie. L'origine du village reste inconnue, de même que celle du nom de Mézériat. S'agit il de la racine celte Meze ou Mey qui signifie maison, du nom d'un propriétaire gallo-romain, du mot latin Miseria, misère ?

    C'est au 10° siècle que Mézériat apparaît comme paroisse et seigneurie. Tout au long du Moyen Age, différentes familles seigneuriales sont propriétaires de ce fief, sous la protection des Sires de Bâgé puis des Comtes de Savoie. De 1667 à la révolution, les membres de la famille De Brosses sont les véritables seigneurs de Mézériat et de Montfalcon. Après la révolution de 1789, les biens de la cure de Mézériat et de Montfalcon sont vendus ainsi que ceux du seigneur Des Brosses enfui à l'étranger. C'est en 1790 que Mézériat a une mairie et un arrêté du Directoire du 9 mai 1794 rattache Montfalcon à Mézériat pour former une seule commune qui compte environ 750 habitants.

     Pour citer quelques dates marquantes :
    •  1804 la nomination d'un instituteur pour les garçons
    • 1832 la réfection de la nef de l'église et le déplacement du cimetière jusqu'alors autour de l'édifice
    • 1838 l'élargissement et l'empierrement du chemin de Mézériat à la Nationale, chemin impraticable 8 mois par an
    • 1857, le 8 juin, la mise en service de la ligne de chemin de fer qui contribuera au développement du commerce local
    • 1861 l'ouverture du bureau de poste
    • 1867 la construction de l'école de garçons, restaurée en 1910, aujourd'hui Maison des Associations après avoir abrité la mairie
    • 1873 la création de l'école de filles, aujourd'hui école maternelle
    • 1904 la construction de la salle des fêtes
    • 1926 l'arrivée de l'électricité
    • 1937 la construction du château d'eau et la mise en service de l'adduction d'eau

    Sur le plan démographique, la population a augmenté tout au long du 19è siècle pour atteindre 1441 habitants au recensement de 1911. A la suite des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945, Mézériat ne comptait plus que 1239 habitants en 1954. La population a ensuite augmenté régulièrement pour franchir les 2000 habitants aux derniers recensements.

  • MONUMENT AUX MORTS

    122 Eglise Situé sur la place des Anciens Combattants (à proximité de la gare), le monument aux morts de Mézériat rend hommage aux « 49 enfants de la commune morts pour la patrie ».
    Ce mémorial, dédié à leur sacrifice et à leur courage, a été érigé par souscription publique et subvention communale, et fut inauguré le 25 juin 1922.

    Né du ciseau d'Alphonse Muscat*, il représente une femme, la France, tenant un drapeau dans la main droite, tandis que sa main gauche dépose des fleurs sur la tombe des soldats morts pour elle pendant la tourmente 1914-1918.
    Sur les faces latérales du socle sont gravés les noms des soldats tombés pendant la guerre, et la face avant porte l'inscription « à nos morts ».

    *Alphonse Muscat (1871-1944), sculpteur bressan, soldat puis réformé durant la Grande Guerre, rendit hommage à ses compatriotes tombés aux champs de batailles en réalisant une vingtaine de monuments aux morts dans notre département.




    EGLISE DE MEZERIAT

     Située sur la place du Marché, côté sud, en opposition à la mairie.

    Il semblerait que l'archevêque de Lyon Humbaud acquit vers 1120 cette église, placée sous le vocable des saints Christophe et André, et en transmit le patronage à ses successeurs qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.

    Les architectes des XIème et XIIème siècles adoptaient dans notre région des plans et des dimensions modestes. Notre église fut simplement dotée d'une nef, d'une travée sous clocher, et d'une abside.

    Les églises du Moyen-Âge étaient construites de façon que les fidèles, qui priaient dans la nef, aient leurs yeux tournés vers Jérusalem. Comme toutes les églises de la plaine de la Dombes à leur origine, celle de Mézériat ne déroge pas à la règle et son abside indique donc la direction du levant.
    Celle-ci, demi-ronde, devrait remonter aux origines romanes.

    Mais l'église ne possède pas toutes les caractéristiques architecturales du style roman, ce qui laisse supposer qu'elle a été remaniée, probablement au XVIIème siècle (ajout d'une première sacristie).

    122 Eglise

    Les églises de l'Ain ont presque toutes perdu leurs clochers suite à l'arrêté du 6 pluviose de l'an II (25 janvier 1794) car ils symbolisaient l'orgueil de l'église. Le 30 pluviose, le clocher de Mézériat fut démoli jusqu'au niveau de la toiture de l'église. Il fut néanmoins reconstruit en 1825.

    L'église de Mézériat existe dans sa configuration actuelle depuis 1854, année au cours de laquelle des travaux importants de rénovation et d'agrandissement ont été entrepris. Au choeur et à l'abside ont été accolées deux sacristies, tandis que la nef, dont un mur s'était écroulé, a été entièrement reconstruite, allongée (de 4 m) et élargie (de 6 m), et divisée par deux rangées de piliers en une grande nef centrale et deux petites nefs latérales, ajoutant ainsi deux chapelles dans les collatéraux du choeur.


    Mais un demi-siècle plus tard, en octobre 1908, une partie de la voûte en briques de la grande nef s'est effondrée. Il s'en est suivi le 3 novembre 1908 un arrêté municipal de fermeture totale de l'église.
    On en resta là jusqu'en septembre 1918, quand l'évêque de Belley, souhaitant rétablir le culte à Mézériat, demanda saisie du Conseil Municipal sur la question de l'église. Les travaux de réparation de toiture et des voûtes eurent finalement lieu fin 1919.
    Le 1er août 1928, le clocher fut touché par la foudre, déclenchant un incendie. A l'automne, les dégâts sur la charpente, les tuiles, et la flèche furent réparés, et un paratonnerre fut installé.

    Au printemps 1949, l'état de la toiture fut remis grandement en cause, et de grosses réparations furent entreprises par la commune.

    Plus récemment, au printemps 2008, la commune a entrepris des travaux d'embellissement intérieur, le carrelage et les murs accusant une certaine vétusté.
    Le tambour a été démonté, laissant entrer plus de lumière et permettant de voir le vitrail en demi-cercle au dessus de la porte principale en bois massif.
    Deux bénitiers ont été retrouvés et ont repris leur place originelle.
    Une ancienne niche des fonts baptismaux a été découverte et dégagée dans le mur nord.

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    Sur l'arc triomphal du choeur, la fresque réalisée en 1923 par le peintre roumain Démian, représente des personnages de Mézériat. Le maître-autel, tout en marbre, provient du chapitre de chanoinesses de Neuville-les-Dames. 

    Notre église présente plusieurs tableaux qui ont été rénovés assez récemment, grâce à l'aide du Conseil Général, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le financement de la Paroisse. Ces 4 tableaux avaient été mal conservés et jamais restaurés.

    En 2009, les 2 plus petits tableaux, situés de part et d'autre du choeur de notre église, ont d'abord été restaurés.

     

     

     

    « Moïse tenant les tables de la loi » et la « Vierge à l'enfant et au raisin » sont des huiles sur toile réalisées par Antonio Sotti (bien que le second ne soit pas signé car il s'agit d'une copie d'un tableau de maître) et portent la date de novembre 1836.